"Taillés à la hache, ces sept blocs de bois massif, de largeur et de hauteur variées et en progression selon la perspective qui s'offre dès l'arrivée, voire chaque "habitat urbain" posé sur son petit socle en bois noirci et disposé avec une respiration rythmée sur un terrain inconnu dont l'architecture s'articule selon l'installation astucieuse. Tout semble naturel et connu mais en réalité tout est inversé, la verdure et la vie nourrie d'excroissances minérales et végétales aspire à leur seule1
"Taillés à la hache, ces sept blocs de bois massif, de largeur et de hauteur variées et en progression selon la perspective qui s'offre dès l'arrivée, voire chaque "habitat urbain" posé sur son petit socle en bois noirci et disposé avec une respiration rythmée sur un terrain inconnu dont l'architecture s'articule selon l'installation astucieuse. Tout semble naturel et connu mais en réalité tout est inversé, la verdure et la vie nourrie d'excroissances minérales et végétales aspire à leur seule survie dans les hauteurs, sur les cimes des "tours" visionnaires dont les quelques rares blessures rappellent des ouvertures délaissées."
Texte du jury sur l’œuvre "Habitat urbain" de Bertrand Michaud
Prix ADAGP 2018 au Salon National des Beaux Arts